Alizé Cornet

WTA Amelia Island - Clap de fin pour Cornet
Eurosport - dim., 13 avr. 00:07:00 2008
Alizé Cornet devra attendre pour disputer sa deuxième finale de la saison après Acapulco. La Niçoise s'est inclinée en demi-finale du tournoi d'Amelia Island face à la Slovaque Dominika Cibulkova après une lutte de 2h15.

WTA AMELIA ISLAND - 1/2 finales

Dominika Cibulkova (SLQ) bat Alizé Cornet (FRA) 6-2, 2-6, 6-4.


Prochaine adversaire: Sharapova.


Alizé Cornet peut nourrir des regrets. Auteure d'un mauvais début de match, la Niçoise, 18 ans et 48e mondiale, a payé l'addition physiquement en fin de rencontre. Sous un soleil de plomb, elle a dû céder face à l'une des révélations du début de saison, Dominika Cibulkova, 19 ans et 34e à la WTA. Tatiana Golovin, tenante du titre en Floride, ne verra pas une compatriote lui succéder.

Après un premier set "offert" à son adversaire (2 points gagnants pour 19 fautes directes), la Niçoise se ressaisit d'entrée de deuxième manche. Prenant la balle plus tôt en s'appuyant sur son grand coup droit lifté et variant la longueur de ses balles, Cornet breake par trois fois pour revenir à un set partout. Bien qu'agacée par quelques décisions d'arbitrage, la Niçoise conserve son emprise sur une adversaire au jeu trop stéréotypé. A deux partout, Alizé manque pourtant deux occasions de faire un break décisif. C'est le tournant du match.

La Française jette ses dernières forces dans la bataille mais éprouve de plus en plus de difficultés à récupérer entre les points. Au courage, elle revient à 4-5 mais craque sur sa mise en jeu après 2 heures 15 de lutte. Trop de fautes (51) lui auront coûté le match et sa deuxième finale sur le circuit après Acapulco début mars. Dominika Cibulkova, elle, disputera sa première finale face à Maria Sharapova, tête de série numéro 1, qui a profité du forfait de Lindsay Davenport, malade, dans l'autre demi-finale.

Fed Cup - Cornet : "Je me tiens prête"
Eurosport - ven., 25 avr. 14:06:00 2008
Alizé Cornet a surmonté le décalage horaire depuis son arrivée au Japon avec l'équipe de France de Fed Cup. Non alignée pour l'heure pour disputer les matches de barrage, la Niçoise se dit apte à jouer, si nécessaire, dimanche. En coéquipière modèle.

FED CUP - Barrages groupe mondial 1


Japon-France - 25-26 avril

Alizé, comment vous sentez-vous dans ce rôle de coéquipière, puisque, pour l'instant, vous n'avez pas été choisie par le capitaine pour jouer ?

A.C. : Je me sens très bien. Je suis très contente d'être ici, avec Amélie (Mauresmo), Nathalie (Dechy), Virginie (Razzano) et Pauline (Parmentier). C'est un grand honneur de faire partie de cette équipe. Je me doutais qu'il n'allait pas me faire jouer sur ce week-end. Virginie est largement plus apte que moi à joeur sur cette surface et je suis sûre qu'elle va assurer, autant qu'Amélie et Nathalie.

Vous sentez-vous prête à dépanner l"équipe, en cas de besoin dimanche ?

A.C. : Je suis toujours prête quoi qu'il arrive à entrer en jeu. Je me suis entraînée, je me sens bien sur cette surface rapide. Et ce, même si je viens de disputer des tournois sur terre battue. Depuis notre arrivée, j"ai repris un peu d'énergie. Donc si Georges a besoin de moi parce qu'une joueuse se blesse ou n'est pas en forme, je serai prête à jouer dimanche.

Etes-vous bien remise de vos deux folles semaines à Amelia Island et Charleston ?

A.C. : Oui, je suis bien remise. J"avais un petit problème de décalage horaire, mais qu"on a toutes eu. C"est vrai aussi que j"étais un peu émoussée physiquement et mentalement, mais là c"est reparti de plus belle. J"ai hâte qu"on gagne ce week-end et ensuite, de retrouver ma famille en France.

Bouteyre: "Alizé est constante"

Comment Alizé Cornet a-t-elle abordé la rencontre ?

PIERRE BOUTEYRE : "Svetlana Kuznetsova on la connaît. On sait qu'elle peut être irrégulière, et qu'elle peut dérailler de temps en temps. Alizé est arrivé à Rome fiévreuse, elle a joué de mieux en mieux depuis le début du tournoi. Elle avait bien géré ces deux matches joués la veille."

Comment avez-vous vécu le déroulement de la rencontre ?

"Elle débute le match avec des balles de break, puis à 0-1, 0/40 sur son service, elle passe trois bonnes premières et elle sauve son engagement. Cela l'a sécurisée. Elle a réussi à agresser Kuznetsova sur ses secondes balles, et globalement pendant un set et demi (6-2, 4-0), elle a réussi un match quasi parfait."

"Au premier set, je n'ai pas ressenti la même chose que lors du premier set (dominé 5-1, puis perdu, ndlr) face à Serena Williams à Charleston. Je sentais que Kuznetsova était un peu fragile. Je viens de regarder les statistiques, elle n'a d'ailleurs marqué que 19% de points sur ses secondes balles."

"Les quatre premiers jeux du second set sont dans la continuité du premier set. A 4-1, elle fait deux fautes bêtes et comme Kuznetsova est coutumière de retours impossibles, la tension monte. A 4-3, elle pense que tout est fini, elle se fait encore débreaker, mais à 4-4, elle ne lâche rien et elle sort deux jeux pour gagner le match ! Ça, c'est vraiment Alizé..."

Vous êtes intervenu deux fois sur le court, qu'avez-vous dit à Alizé ?

"Lors de ma première intervention, à la fin du premier set, je l'ai conforté tactiquement. Je lui ai dis de jouer le coup droit de Kuznetsova avec de l'intensité, et comme la Russe aime bien jouer en se décalant, de ne pas hésiter à aller chercher les points long de ligne en revers. Ce qu'elle a bien su faire. Alizé sentait que le match était à sa portée. Elle ne voulait pas le laisser échapper."

"A 4-3 dans la seconde manche, elle est au fond du trou. Elle dit que c'est terminé, qu'elle va perdre en trois sets. Je lui dis simplement qu'elle est encore devant au score. Et elle se fait breaker ensuite avant de remporter le match. Il est déjà arrivé à Alizé de pleurer sur un court, mais elle ne lâche jamais. C'est une de ses grandes forces."

Comment situez-vous ce match dans la saison d'Alizé, voire sa carrière ?

"C'est un match qui est dans la continuité des matches de sa tournée américaine. C'est son niveau de jeu moyen qui a progressé. Depuis la tournée aux Etats-Unis, elle passe de moins en moins de temps sur le court. Avant, 1h15 c'était un set, maintenant c'est un match. C'est nouveau pour elle. Cela veut dire que ses coups font plus mal. Quand elle bat la numéro 4 mondiale (actuellement N.5, N.4 lundi après la retraite effective de Justine Henin), elle n'est pas dans le rouge, elle évolue à son niveau. Cela ne veut pas dire qu'elle joue déjà top 5, mais son niveau de jeu est constant. La constance, c'est le grand point fort d'Alizé."

Elle retrouve maintenant Serena Williams en quart de finale...

"Elle l'a démystifiée un peu. Elle sait à quoi s'attendre, mais cela ne veut pas dire qu'elle ne va pas se prendre une raclée. J'ai regardé son match face à Sara Errani (victoire en deux sets 6-4, 6-3), elle est affûtée physiquement. Tout va se jouer dans les lancements de jeu, c'est là que Serena est très forte. Dès que l'échange va débuter, Alizé pourrait rivaliser, mais si elle sert un peu moins bien qu'aujourd'hui, elle va se faire "marcher dessus". Ce qui est certain, c'est que jouer des joueuses de ce calibre aussi souvent, cela ne peut que la faire progresser."

A SAVOIR : Grâce à la retraite anticipée de Justine Henin, au forfait de Tatiana Golovin et aux performances d'Alizé Cornet à Rome, cette dernière est assurée d'être tête de série à Roland-Garros. "Ce n'est pas une fin en soi, et cela ne veut pas dire qu'elle aura un premier tour facile, mais c'est gratifiant" , a souligné Pierre Bouteyre.

WTA Rome - Cornet ira jusqu'au bout

A 18 ans, Alizé Cornet jouera, à Rome, sa première finale dans un grand tournoi WTA. Tombeuse d'Anna Chakvetadze, la Tricolore issue du tableau des qualifications défiera Jelena Jankovic pour décrocher le premier titre de sa carrière. Touchée au mollet gauche, Maria Sharapova a déclaré forfait.

WTA ROME - Demi-finales

Alizé Cornet ne croît pas à ce qu'elle vit actuellement. Cette joueuse qui a fait de la terre battue sa religion a réussi la performance de se qualifier pour la grande finale de Rome, du haut de ses 18 ans et de son 34e rang mondial. Après avoir terrassé Svetlana Kuznetsova, N.5 mondiale, au 3e tour et profité du forfait de Serena Williams (N.6) en quart, la Niçoise a éliminé Anna Chakvetadze (N.7) pour s'offrir une finale face à Jelena Jankovic. Certes sa seconde en carrière après Acapulco, mais sa grande première dans un tournoi Tiers 1, équivalent des Masters Series chez les messieurs.

Pourtant, la Française a mis un set à entrer dans la partie. Loin d'être en jambes, Cornet lâchait plus de points que son adversaire. Profitant d'un coup de barre au milieu du premier set, Chakvetadze empilait sept jeux de suite pour remporter le premier set (6-2) et s'échapper dans le deuxième (3-0). Au pied du mur, c'est en commettant moins d'erreurs que la Russe que la Tricolore parvenait à refaire son retard pour la coiffer sur le fil du deuxième set (6-4).

Son premier set concédé du tournoi

La troisième manche était des plus incertaines. Si Cornet breakait en premier, Chakvetadze revenait tout de suite dans la partie, pourtant marquée par d'innombrables fautes directes de part et d'autre. A ce petit jeu, Cornet était la plus solide en fond de court et au service pour finalement remporter la victoire en moins de deux heures de jeu. Et rayer sa déception face à Serena Williams, qui l'avait battue à Charleston, lors de sa première demi-finale jouée sur un tournoi Tiers 1.

Et tout cela, alors qu'Alizé est partie du tableau des qualifications... Sa place est pourtant loin d'être usurpée, tant elle est brillante cette saison sur terre battue (finale à Acapulco, demi-finale à Amelia Island et Charleston). Parcours exceptionnel pour, rappelons-le, sa première année complète sur le circuit professionnel WTA... En progression constante depuis le début de la saison, elle récolte à Rome le fruit de son travail, auprès de Pierre Bouteyre son entraîneur depuis huit ans, de façon presque logique en battant trois Top 10, dont Serena Williams sur forfait, en trois jours.

Qui l'eût cru? Sans doute ceux qui la suivent depuis sa victoire à Roland-Garros juniors l'an passé, mais pas elle-même en tout cas. Mal en point - car fiévreuse - à son arrivée à Rome, la voici propulsée en finale face à Jelena Jankovic après sept victoires de suite et un seul set concédé sur l'ensemble de la semaine. Avec désormais une place dans le Top 30 mondial et une tête de série à Roland-Garros acquises, il ne lui reste plus qu'une victoire de prestige en finale pour finir sa semaine en apothéose. A une semaine du début des Internationaux de France.

Jelena Jankovic (SER/N.4) bat Maria Sharapova (RUS/N.2) par forfait

Touchée au mollet gauche, Maria Sharapova ne disputera pas la demi-finale du tournoi de Rome. Jelena Jankovic, tenante du titre, est donc en finale sans jouer. Dimanche, la Serbe, tête de série N.4, affrontera Alizé Cornet, vainqueur de la Russe Anna Chakvetadze, tête de série N.6.

La Russe Maria Sharapova s'était qualifiée au terme d'un quart de finale éprouvant, long de près de 2h45 et achevé très tard vendredi soir contre la Suissesse Patty Schnyder 6-7 (3/7), 7-5, 6-2. Il s'agit du 2e forfait de marque depuis le début de l'épreuve puisque vendredi, la tête de série N.5, l'Américaine Serena Williams, arguant de problème de dos, avait renoncé à disputer son quart de finale contre Alizé Cornet.

La "positive attitude" d'Alizé Cornet

PARIS (AP) - Alizé Cornet s'apprête à faire passer sur Roland-Garros un vent de fraîcheur dont le tennis français a bien besoin.

Victorieuse l'an dernier du tournoi juniors, la Niçoise de 18 ans a brûlé les étapes et atteint la semaine dernière la finale du tournoi de Rome.

Dans le même temps, cette jeune femme de caractère, parfois colérique mais toujours enjouée, s'est hissée au 19e rang mondial, et représente sans doute le meilleur espoir tricolore lors de la grande quinzaine de la terre battue.

"Je me rends compte que j'ai réussi une progression remarquable. L'an dernier, il m'avait fallu une invitation pour intégrer le tableau final et cette année je suis numéro 19. Je suis très fière", dit-elle.

En outre, sa jeunesse lui permet d'aborder le tournoi en toute décontraction. Car, comme elle le dit: "J'espère réussir de belles choses, mais à mon âge, j'ai encore le droit à l'erreur."

Avec l'insouciance de son âge, Alizé part cette année pour se faire plaisir contre l'Ukrainienne Julia Vakulenko avant d'aller le plus loin possible: "Je n'ai aucune envie de me stresser pendant 15 jours parce que c'est Roland-Garros. Je suis juste ravie d'être là."

Alizé Cornet a un autre atout dans sa manche, la "positive attitude" qui a fait le succès d'une chanteuse de sa génération: "C'est vrai que je n'aime pas l'expression 'positive attitude', mais comme me le répètent mes entraîneurs, je suis quelqu'un d'enthousiaste. Si j'étais plus négative, je ne gagnerais pas de matches. J'essaie de garder cette philosophie positive dans la vie."

Cette approche a déjà porté ses fruits puisque l'Azuréenne est quasi-assurée d'être l'une des joueuses qui représenteront la France aux Jeux olympiques de Pékin

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